Tueurs en serie - Hommes VS Femmes

Publié le par meli-femmes-melo-criminelles.over-blog.com

Etude è Pourquoi y a t-il moins de Serial Killer femmes que d’hommes ?

 

Lorsque l’on étudie de près les SERIAL KILLER, nous nous apercevons que la majeure partie d’entre eux (près de 80% des cas) est d’origine masculine.

Par ailleurs, et cela sera traité dans un autre article, les femmes SERIAL KILLER n’ont de manière quasi générale (99% des cas) ni la même méthode pour tuer, ni les mêmes intérêts et souvent pas les mêmes origines familiales que les hommes.

 

L’article que je reprends littéralement est issu d’une interview d’Henriette Haas, ancienne professeur à l'Ecole des sciences criminelle de l'Université de Lausanne qui enseigne maintenant la psychologie légale à l'Université de Zurich et tient un cabinet de psychologie légale à Montreux.

 

Question : Selon toutes les statistiques connues, les femmes ont toujours commis beaucoup moins de crimes que les hommes. Et leur émancipation n’y a rien changé : le terme de serial killer renvoie encore et toujours à un homme. Qu’en pensez-vous ?

 

Réponse : Les femmes ont pris de l’assurance et investi des secteurs qui étaient auparavant réservés aux hommes. On pourrait s’attendre à ce qu’il en soit de même dans le domaine de l’illégalité. Mais elles ne commettent en moyenne que 10% de toutes les infractions. Et 20% des homicides en série.

 

Question : Quelles données biologiques pourraient être déterminantes ?

 

Réponse : L’analyse des facteurs agissant sur le fœtus permettent de constater que le cerveau masculin est plus vulnérable aux influences criminogènes durant la grossesse et dans les premières années de vie que celui des jeunes filles.

On en ignore la raison exacte, mais nous savons que des différences entre les cerveaux masculins et féminins dues aux hormones sont constatées avant la naissance déjà.

Les influences nuisibles peuvent être de diverses natures. Cela peut être des substances transmises au fœtus comme l’alcool ou le tabac ou des relations stressantes dans la famille voire carrément des mauvais traitements subis par la mère.

On ne connaît pas encore assez les effets de l’interaction de plusieurs de ces facteurs.

 

 Question : Qu’en est-il de la testostérone active dans le métabolisme de l’homme adulte?

 

Réponse : C’est effectivement un facteur qui explique une bonne partie des différences de comportement agressif entre hommes et femmes en matière de criminalité.

Le pic de testostérone chez les hommes, à l’âge de 20 ans, correspond à leur pic d’actes illégaux commis au cours de leur vie.

Le taux de cette hormone descend après 30 ans, parallèlement à la délinquance.

Mais on ne peu pas établir de lien direct entre testostérone et meurtres en série, car ce n’est pas la cause unique.

 

Question : L’éducation joue-t-elle un rôle ?

 

Réponse : Même dans les familles qui essaient d’élever filles et garçons de la même manière, on remarque des différences dans l’éducation.

On ne peut donc pas exclure que cela ait une influence. Mais c’est plutôt le manque d’éducation et d’amour ou la maltraitance qui jouent un rôle. Et tout particulièrement le facteur des abus sexuel commis sur de jeunes garçons.

Quant à l’éducation, j’ai une hypothèse qui n’a cependant jamais été étudiée de façon systématique par rapport à la délinquance. Il s’agit de la promesse implicite ou explicite de recevoir beaucoup de privilèges dans la vie qui est faite aux jeunes garçons élevés dans une idéologie sexiste à l’ancienne. Si plus tard cette promesse ne correspond pas à la réalité, elle peut déployer des effets négatifs sur leur comportement social.

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